{"id":13921,"date":"2024-04-04T14:02:28","date_gmt":"2024-04-04T14:02:28","guid":{"rendered":"https:\/\/www.solaal.org\/?p=13921"},"modified":"2024-04-08T14:28:16","modified_gmt":"2024-04-08T14:28:16","slug":"19-des-aliments-jetes-au-niveau-mondial","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.solaal.org\/19-des-aliments-jetes-au-niveau-mondial\/","title":{"rendered":"19% des aliments jet\u00e9s au niveau mondial"},"content":{"rendered":"\n

Dans la lign\u00e9e du rapport 2021 sur l’indice de gaspillage, le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) vient de publier des recommandations sur la mesure des d\u00e9chets alimentaires aux niveaux de la vente au d\u00e9tail et de la consommation. Il propose \u00e9galement des solutions pour les r\u00e9duire, dont les partenariats public-priv\u00e9<\/strong>.<\/p>\n\n\n

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\"\"<\/a><\/figure><\/div>\n\n\n

L’objectif de d\u00e9veloppement durable 12.3 est clair : r\u00e9duire de moiti\u00e9 le gaspillage alimentaire entre 2015 et 2030<\/strong>. Pourtant, le constat est terrifiant ; en 2022, les m\u00e9nages de tous les continents ont gaspill\u00e9 plus d’un milliard de repas par jour, alors que 783 millions de personnes souffraient de la faim et qu’un tiers de l’humanit\u00e9 \u00e9tait confront\u00e9 \u00e0 l’ins\u00e9curit\u00e9 alimentaire.<\/p>\n\n\n\n

En 2022, 1,05 milliard de tonnes de d\u00e9chets alimentaires ont \u00e9t\u00e9 produits (y compris les parties non comestibles), soit 132 kilogrammes par habitant et pr\u00e8s d’un cinqui\u00e8me de tous les aliments disponibles pour les consommateurs. Sur l’ensemble des aliments gaspill\u00e9s en 2022, 60 % l’ont \u00e9t\u00e9 au niveau des m\u00e9nages, 28 % dans les services alimentaires et 12 % dans le commerce de d\u00e9tail.<\/p>\n\n\n\n

En parall\u00e8le de ce cri d\u2019alarme, Inger Andersen, directrice ex\u00e9cutive du PNUE, reste optimiste\u00a0:<\/p>\n\n\n\n

\u00ab\u00a0La bonne nouvelle, c’est que nous savons que si les pays donnent la priorit\u00e9 \u00e0 cette question, ils peuvent inverser de mani\u00e8re significative les pertes et gaspillages alimentaires, r\u00e9duire les impacts climatiques et les pertes \u00e9conomiques, et acc\u00e9l\u00e9rer les progr\u00e8s vers les objectifs mondiaux<\/em>.\u00a0\u00bb<\/strong><\/p>\n\n\n\n

Les donn\u00e9es confirment que le gaspillage alimentaire n’est pas seulement un probl\u00e8me de \u00ab\u00a0pays riches\u00a0\u00bb, puisque les niveaux de gaspillage alimentaire des m\u00e9nages diff\u00e8rent des niveaux moyens observ\u00e9s pour les pays \u00e0 revenu \u00e9lev\u00e9, moyen sup\u00e9rieur et moyen inf\u00e9rieur de seulement 7 kg par habitant. <\/p>\n\n\n\n

Les pays les plus chauds semblent g\u00e9n\u00e9rer davantage de d\u00e9chets alimentaires par habitant dans les m\u00e9nages, ce qui pourrait s’expliquer par une plus grande consommation d’aliments frais contenant une grande quantit\u00e9 de parties non comestibles et par l’absence d’une cha\u00eene du froid solide.<\/p>\n\n\n\n

Selon des donn\u00e9es r\u00e9centes, la perte et le gaspillage de nourriture g\u00e9n\u00e8rent 8 \u00e0 10 % des \u00e9missions annuelles mondiales de gaz \u00e0 effet de serre (GES) – soit pr\u00e8s de cinq fois celles du secteur de l’aviation – et une perte importante de biodiversit\u00e9 en occupant l’\u00e9quivalent de pr\u00e8s d’un tiers des terres agricoles de la plan\u00e8te. Le co\u00fbt des pertes et gaspillages alimentaires pour l’\u00e9conomie mondiale est estim\u00e9 \u00e0 environ 1 000 milliards de dollars.<\/p>\n\n\n\n

Les zones urbaines devraient particuli\u00e8rement b\u00e9n\u00e9ficier des efforts visant \u00e0 renforcer la r\u00e9duction des d\u00e9chets alimentaires et l\u2019\u00e9conomie circulaire. Les zones rurales gaspillent g\u00e9n\u00e9ralement moins de nourriture, ce qui s’explique probablement par un d\u00e9tournement plus important des restes alimentaires vers les animaux domestiques, le b\u00e9tail et le compostage domestique.<\/p>\n\n\n\n

En 2022, seuls 21 pays avaient inclus la perte de nourriture et\/ou la r\u00e9duction des d\u00e9chets dans leurs plans nationaux pour le climat (NDC).<\/p>\n\n\n\n

Gr\u00e2ce \u00e0 la mise en \u0153uvre de politiques et de partenariats, des pays comme le Japon et le Royaume-Uni montrent qu’un changement \u00e0 grande \u00e9chelle est possible, avec des r\u00e9ductions respectives de 31 % et 18 %.<\/p>\n\n\n\n

L’une de ces solutions est le partenariat public-priv\u00e9 (PPP) : le secteur public, le secteur priv\u00e9 et les organisations non gouvernementales travaillent ensemble. <\/strong>Les PPP sur les pertes et les d\u00e9chets alimentaires se d\u00e9veloppent dans le monde entier, notamment en Australie, en Indon\u00e9sie, au Mexique, en Afrique du Sud et au Royaume-Uni, o\u00f9 ils ont permis de r\u00e9duire de plus d’un quart les d\u00e9chets alimentaires des m\u00e9nages par habitant entre 2007 et 2018.<\/p>\n\n\n\n

Nota bene : <\/strong>Les pertes et gaspillages au niveau de la production sont mesur\u00e9es par l\u2019Organisation des Nations unies pour l\u2019alimentation et l\u2019agriculture (FAO), qui estimait \u00e0 14 % de la production alimentaire mondiale, soit un montant estim\u00e9 de 400 milliards d\u2019USD, les pertes apr\u00e8s la r\u00e9colte, jusqu\u2019au stade qui pr\u00e9c\u00e8de imm\u00e9diatement la distribution (FAO, 2019).<\/p>\n\n\n\n

Ici<\/a> pour en savoir plus.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

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