{"id":2372,"date":"2019-06-18T12:42:00","date_gmt":"2019-06-18T10:42:00","guid":{"rendered":"https:\/\/www.solaal.org\/hauts-de-france\/?p=2372"},"modified":"2022-08-18T12:44:21","modified_gmt":"2022-08-18T10:44:21","slug":"un-moyen-de-communiquer-sur-la-generosite-des-agriculteurs","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.solaal.org\/hauts-de-france\/2019\/06\/18\/un-moyen-de-communiquer-sur-la-generosite-des-agriculteurs\/","title":{"rendered":"Un moyen de communiquer sur la g\u00e9n\u00e9rosit\u00e9 des agriculteurs\u00a0"},"content":{"rendered":"\n
A Tilques (62), les acteurs du don alimentaire ont \u00e9chang\u00e9 sur le moyen de communiquer sur la solidarit\u00e9 du milieu agricole. <\/strong><\/p>\n\n\n\n Depuis quelques temps d\u00e9j\u00e0, les agriculteurs doivent faire face \u00e0 l\u2019Agribashing et aux critiques successives du grand public sur leur mani\u00e8re de travailler. Un des moyens de contrer ces attaques est de montrer et de parler des actions positives port\u00e9es par le milieu agricole. L\u2019association SOLAAL cr\u00e9\u00e9e par les agriculteurs, pour les agriculteurs, a un r\u00f4le \u00e0 jouer. Elle est pr\u00e9sente dans les Hauts-de-France depuis octobre 2018 et a pour objectif de faciliter le don alimentaire ainsi que de mettre en valeur la g\u00e9n\u00e9rosit\u00e9 du milieu agricole.<\/p>\n\n\n\n Le mois dernier, Antoine Helleboid, agriculteur \u00e0 Tilques accueillait chez lui, C\u00e9cile Peltier de SOLAAL Hauts-de-France, Elise Roussez de la Coop\u00e9rative SIPEMA, Jean-Pierre Clipet, secr\u00e9taire g\u00e9n\u00e9ral adjoint de la FDSEA du Pas-de-Calais et les Restos du C\u0153ur de Saint-Omer (62). L\u2019objectif : communiquer, ensemble, sur le don agricole aupr\u00e8s des m\u00e9dias et de faire connaitre autour d\u2019eux cette pratique.<\/p>\n\n\n\n Antoine Helleboid produit des grandes cultures et des l\u00e9gumes : il vend ces derniers \u00e0 Bonduelle et \u00e0 la coop\u00e9rative SIPEMA et fait de la vente directe de pommes de terre. Certains de ces produits peuvent ne pas r\u00e9pondre aux standards de commercialisation ou rester invendus. \u00ab Je donne aux Restos du C\u0153ur de Saint-Omer depuis 2 ans. \u00c7a me fendait le c\u0153ur de perdre des aliments consommables mais pas commercialisables. Ce que je souhaite aujourd\u2019hui, est que l\u2019on voie les agriculteurs d\u2019une mani\u00e8re diff\u00e9rente que celle d\u00e9cri\u00e9e par les m\u00e9dias. Je veux redorer notre blason. L\u2019association SOLAAL est un moyen de faire conna\u00eetre nos activit\u00e9s par le don de nos invendus. \u00bb<\/em><\/p>\n\n\n\n La SIPEMA, coop\u00e9rative de 45 producteurs, poss\u00e8de les m\u00eames intentions : \u00ab La coop\u00e9rative fait part de ces invendus en cas de commerce difficile ou de surplus de production, via des distributions gratuites contr\u00f4l\u00e9s par France AgriMer. Je suis s\u00fbre que certains agriculteurs adh\u00e9rents seraient int\u00e9ress\u00e9s par le service propos\u00e9 par SOLAAL. \u00bb,<\/em> nous fait part Elise Roussez.<\/p>\n\n\n\n C\u00e9cile Peltier, charg\u00e9e de mission chez SOLAAL, pr\u00e9cise \u00ab peu d\u2019agriculteurs savent que faire un don est possible, peu en ont le temps et peu sont au courant qu\u2019ils peuvent b\u00e9n\u00e9ficier d\u2019une r\u00e9duction d\u2019imp\u00f4t. Toutes ces m\u00e9connaissances sont des freins au don alimentaire dans le secteur agricole. C\u2019est pour cela qu\u2019en parler autour de soi et communiquer ces informations \u00e0 son r\u00e9seau est important \u00bb<\/em> Justement, SOLAAL Hauts-de-France recherche des personnes du milieu agricole qui souhaitent participer au projet en diffusant l\u2019information afin de mobiliser de nouveaux donateurs et de promouvoir la g\u00e9n\u00e9rosit\u00e9 des agriculteurs aupr\u00e8s du grand public et des m\u00e9dias. Ils deviendraient des ambassadeurs SOLAAL, des cr\u00e9ateurs de lien.<\/p>\n\n\n\n En parlant de lien, les b\u00e9n\u00e9voles des associations de l\u2019aide alimentaire en sont des adjuvants. En se d\u00e9pla\u00e7ant dans l\u2019exploitation du donateur, ils en apprennent un peu plus chaque jour sur le m\u00e9tier d\u2019agriculteur et partagent ainsi leur connaissance dans le milieu associatif. Un \u00e9change s\u2019op\u00e8re. \u00ab Le contact avec Antoine a toujours \u00e9t\u00e9 agr\u00e9able et nous sommes m\u00eame devenus amis. Cela cr\u00e9e un vrai lien entre le monde agricole et celui de l\u2019aide alimentaire \u00bb,<\/em> ajoute Ren\u00e9 Hanscotte, responsable des dons aux Restos du C\u0153ur de Saint-Omer. \u00ab Pour certains agriculteurs, 500 kg n\u2019est pas un volume suffisant pour effectuer un don. Pourtant, notre entrep\u00f4t n\u00e9cessite, au minimum, 1 500 kg de produits frais par semaine. Cela revient donc \u00e0 1\/3 des volumes n\u00e9cessaires. Ce n\u2019est pas n\u00e9gligeable. La rencontre entre nos deux milieux permet \u00e0 l\u2019un de se rendre compte, de la r\u00e9alit\u00e9 de l\u2019autre. \u00bb<\/em><\/p>\n\n\n\n Jean-Pierre Clipet conclut cette rencontre en appuyant sur le fait que \u00ab les agriculteurs ont pour r\u00f4le de nourrir la population. Donner leurs invendus permet \u00e0 l\u2019agriculteur de revenir \u00e0 ce but premier. \u00bb<\/em><\/p>\n\n\n\n Depuis, Antoine Helleboid est devenu un ambassadeur SOLAAL. Il pourra, lorsqu\u2019il le souhaite, participer \u00e0 des \u00e9v\u00e8nements grand public pour parler de son m\u00e9tier, de ses actions pour lutter contre la perte des invendus alimentaires et de la g\u00e9n\u00e9rosit\u00e9 des agriculteurs !<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":" A Tilques (62), les acteurs du don alimentaire ont \u00e9chang\u00e9 sur le moyen de communiquer sur la solidarit\u00e9 du milieu agricole. 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