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Pourquoi donner des produits alimentaires?

Valoriser le fruit de votre labeur et en retirer tous les bénéfices.

Lutter contre les pertes alimentaires

Selon le Pacte National « anti-gaspi’ », le gaspillage alimentaire représente « toute nourriture destinée à la consommation humaine qui, à une étape de la chaîne alimentaire, est perdue, jetée, dégradée ».

Aujourd’hui, lutter contre les pertes alimentaires est au cœur des politiques publiques et recouvre des enjeux environnementaux et sociétaux.

En France, chaque année, près de 20% de la nourriture produite finit à la poubelle, soit 150 kg de nourriture par personne et par an, du producteur jusqu’au consommateur. 

Ainsi, il s’agit de 10 millions de tonnes, par an, de nourriture jetée, soit 16 milliards d’euros et 15 millions de tonnes équivalent CO2 (3% des émissions de gaz à effet de serre de l’activité nationale).

En conséquence, en préservant et en utilisant ces ressources déjà produites voire récoltées, l’on s’engage à :

  • Etre dans une démarche solidaire dans un contexte d’augmentation du nombre de personnes en situation de précarité alimentaire ;
  • Participer au développement du territoire local ;
  • Adapter la production ou les stocks ;
  • Limiter les déchets alimentaires ;
  • Réduire les coûts inutiles.

En agissant de manière vertueuse, plusieurs bénéfices en découlent:

Aider les associations d’aide alimentaire, être solidaire

En 2017, on recensait 8,9 millions de français vivant en dessous du seuil de pauvreté monétaire (fixé à 60% du niveau de vie médian), soit 14,1% de la population. En outre, 5,5 millions de personnes bénéficiaient de l’aide alimentaire. Aujourd’hui, post-Covid-19, les bénéficiaires de l’aide alimentaire sont au nombre de 8 millions.

Simple « coup de pouce » ou principale source d’alimentation, l’aide alimentaire est un dispositif aux multiples vertus répondant notamment à des enjeux de santé publique.
En effet, l’étude menée par Abena entre 2011 et 2012 démontre que les bénéficiaires de l’aide alimentaire développent des pathologies liées à la nutrition telles que l’obésité, le diabète ou encore l’anémie. Les conditions de vie difficiles des usagers de l’aide alimentaire ne permettent pas à ces derniers de consommer certains groupes d’aliments et de respecter les recommandations nutritionnelles (coût des aliments de bonnes/meilleures qualité, exposition à la publicité). Aussi, il apparaît que les fruits, les légumes et les produits laitiers sont peu consommés par les bénéficiaires de l’aide alimentaire.

En région Auvergne-Rhône-Alpes, 12,7% de la population vit sous le seuil de pauvreté c’est-à-dire avec moins de 990€ par mois pour une personne seule, soit 1 habitant sur 8 touché par la pauvreté, dont 1 jeune de moins de 18 ans sur 5.

Aujourd’hui, par les difficultés rencontrées par les associations d’aide alimentaire en matière d’approvisionnement, les attentes de l’État et l’augmentation du nombre de bénéficiaire de l’aide alimentaire, il est possible d’œuvrer, collectivement, à réduire les inégalités en matière de précarité alimentaire, à travers le don de produit encore consommable.